Alors que de nombreux analystes s’attendaient à des prises de bénéfices de la part des investisseurs après la signature de l’accord de phase 1 entre les États-Unis et la Chine, les marchés ont continué sur leur lancée pour marquer des niveaux historiques.
Le NASDAQ Composite (.IXIC) a encore ouvert sur un gap haussier marquant par l’occasion de nouveaux plus hauts à 9392 points. La séance du vendredi 17 janvier a été assez volatile puisque l’indice américain a marqué son plus bas de la séance à 9347 points avant de remonter pour clôturer à 9388 points, soit une hausse de 0,34 % par rapport à la clôture de la séance de jeudi.
En dehors de l’accord commercial sino-américain, la hausse du NASDAQ est portée par de solides fondamentaux. Le calendrier économique du jeudi a été assez chargé et les investisseurs n’ont pas été déçus. En effet, les ventes de détails américaines ont progressé de 0,7 % en décembre 2019, par rapport au mois précédent. Il est important de noter qu’aux États-Unis, la consommation intérieure porte en grande partie l’économie et crée de la richesse.
On ne peut manquer les performances d’Alphabet, la société mère de Google, qui est devenu le jeudi la quatrième compagnie américaine à atteindre une capitalisation boursière de 1000 milliards de dollars. Le titre a ouvert la séance de vendredi sur un gap haussier et a gagné 2,02 % à 1479,52 $, un record historique.
Alphabet rejoint ainsi le club de Microsoft et Apple qui sont tous les deux au-dessus du seuil des 1000 milliards. La capitalisation boursière totale des 5 plus grandes compagnies américaines de la tech a ainsi atteint le record de 5 000 milliards de dollars.
Qu’en est-il des indicateurs techniques ?
Du point de vue technique, le graphique journalier du NASDAQ montre un momentum très haussier. Il s’est formé un marubozu jeudi au lendemain de la signature de l’accord sino-américaine. La séance de vendredi s’est soldée par un doji très haussier.
Bien que le RSI sur 14 jours montre que le marché est très suracheté depuis le 16 décembre, l’indice ne montre aucun signe de retournement. Depuis octobre, les marchés ont peu retracé à l’annonce de mauvaises nouvelles et continuent leur hausse sur les bonnes.